dimanche 17 février 2013

L'ingrédient secret des CLOM dévoilé...

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L'entrée fulgurante des CLOM (Cours en ligne ouverts aux masses), ou MOOCs pour les anglophiles, fut assurément l'événement dominant dans le monde de l'éducation supérieure en 2012, du moins aux États-Unis où le New-York Times qualifiait 2012 d'année du CLOM (The Year of the MOOC) [1]. On y évoque même la « CLOM manie » (MOOC Mania) [2],[3],[4].

Nous allons essayer de comprendre pourquoi nous assistons non pas à une mode passagère mais bien au début d'une véritable révolution industrielle en éducation.

Cela dit, on lit beaucoup que finalement les CLOM changeront peu la donne actuelle en éducation. On souligne leurs défauts et on met en garde contre un trop grand enthousiasme [5],[6],[7].

Beaucoup se rassurent en ergotant sur le haut taux de décrochage des usagers des CLOM de l'ordre de 90 % [8],[9] ou leur pédagogie « simpliste » ou carrément ils assurent que les CLOM sont inefficaces voir dangereux pour les étudiants plus faibles ou mal encadrés [10]. Dans tous ces défauts de jeunesse, ils y voient une preuve que les CLOM ne sont pas là pour durer ou encore qu'il s'agit d'une mode passagère qui une fois passée l'engouement de la nouveauté ne laissera derrière elle qu'une faible adoption.

Passons rapidement sur la critique basée sur les forts taux de décrochage car il suffit de quelques clics pour s'inscrire à un cours sur un CLOM. Les CLOM attirent donc un très grand nombre de curieux et beaucoup s'inscrivent à des cours pour lesquels ils n'ont pas les pré-requis. C'est dans la nature même des CLOM de donner la chance au plus grand nombre de personnes de s'inscrire et de tenter l'expérience.

Pour le reste, beaucoup des critiques témoignent soit de la sempiternelle « résistance aux changements » ou de l'ignorance des possibilités du traitement des données massives (Big Data) et de l'apprentissage statistique (Machine Learning).

Les CLOM représentent une révolution en marche pour quatre raisons: d'abord leur bas coût, leur côté pratique car il sont particulièrement bien adaptés aux natifs du numérique, leurs qualités intrinsèques et surtout leur potentiel quasi illimité de s'améliorer et d'évoluer.

L'avantage coût

La question économique est au coeur de la révolution des CLOM, les nouvelles technologies remettent en question l’économie même de l’éducation par leur faible coût [11], car la gratuité est un prix difficile à battre!

Le côté pratique

Au delà de l’effet de mode bien réel, les CLOM sont d’abord éminemment pratiques car mieux adaptés aux besoins de la nouvelle clientèle des « natifs du numérique » qui est mobile et constamment branchée.

N’importe qui, n’importe quand et de n’importe où dans le monde aura accès à ses cours dans la mesure où il dispose d'un appareil connecté à internet avec un fureteur et disposant de la bande passante suffisante pour voir une vidéo en ligne [12].

La vision de petits groupes de 20 personnes en interaction face à face avec leur professeur est loin de la réalité de la plupart des étudiants. Au contraire cette vision romantique cède le plus souvent la place à celle d’un grand amphithéâtre de 200 à 300 étudiants avec un chargé de cours un peu perdu sur son estrade qui donne son cours pendant deux à trois heures devant des étudiants distraits qui écoutent à moitié, surfent sur le Web, microbloguent (Tweets), écrivent des textos ou clavardent. De plus, seul une petit nombre d'étudiants, les plus extravertis et les plus motivés lèvent la main pour poser des questions et engager un bref dialogue avec le professeur [12].

D’ailleurs, le déficit d’attention et le comportement multitâche typique des « natifs du numérique » exige que l’on saucissonne la matière à passer en capsule de 10 à 20 minutes maximum ce qui est une pratique courante des CLOM de première génération.

On constate la même adéquation des CLOM pour les clientèles de l’éducation permanente et la formation continue qui constitue le bassin naturel des utilisateurs des CLOM de première génération [13].

Une autre utilisation des CLOM est ce qu’on appelle la « classe inversée » (Flipped Classrooms) où les étudiants consultent le contenu en ligne et font des exercices avant de se rendre en classe. La classe devient alors le lieu pour discuter des difficultés rencontrées et pour aller plus en profondeur sur certains sujets [14].

La qualité

La première génération de CLOM constitue déjà une réponse « pragmatique » apte à satisfaire une partie des besoins d’enseignement en ligne. Juste ce qu’il faut, pas moins, pas plus. C’est le fameux pragmatisme des entrepreneurs de la Silicon Valley, le même qui a donné naissance au iPhone qu’on s’arrache aujourd’hui mais qui descend du premier ordinateur Apple avec son boîtier de contreplaqué et construit dans le garage des parents de Steve Jobs.

La qualité des professeurs, des contenus et de la pédagogie des CLOM est souvent meilleure que dans les cours traditionnels. Soyons honnêtes, à bien des égards les courtes capsules vidéo accompagnées de petits exercices évalués automatiquement pour vérifier la bonne compréhension des étudiants dans une stratégie d’apprentissage actif qualifiée de pédagogie de la maîtrise (Mastery Learning) [15] représentent une amélioration notable par rapport à bien des cours actuellement donnés en amphithéâtre.

La capacité d'évolution future

Les CLOM ont un énorme potentiel d’évolution dans le futur et ce dans plusieurs directions, y compris du côté de l’encadrement, du suivi et de la certification des compétences. C’est d’ailleurs une direction dans laquelle je suis personnellement impliqué.

En effet, les CLOM de première génération sont encore primitifs par rapport à des systèmes plus sophistiqués comme les systèmes tutoriels intelligents et autres systèmes d’enseignement assisté par ordinateur qui sont restés jusqu’ici confinés aux laboratoires.

Ce n’est qu’une première étape. La partie invisible des CLOM est la collecte massive des données sur le comportement des étudiants. On parle ici du traitement de données massives (Big Data) dont les résultats serviront à améliorer les CLOM de la prochaine génération [16]. On reconnaît là une pratique courante du Web 2.0 « à la Google » qui consiste à exploiter les données de ses millions d’utilisateurs pour améliorer les résultats de son moteur de recherche. Les données d’utilisation sont une véritable mine d’or car « quand l’usage est gratuit c’est que l’utilisateur est le produit ».

Aussi, justement à cause de leur caractère massif, la capacité des CLOM de s’améliorer et d’évoluer est quasi illimitée. En fait, ce qui est difficile à croire, mais qui est tout à fait possible, c’est d’offrir la qualité d’enseignement d’un tutorat individuel mais pour un très grand nombre d’utilisateurs grâce au traitement des données massives (Big Data).

Il n’est pas évident pour un professeur de dépister les sources de confusion et les approches pédagogiques moins efficaces à partir de petits échantillons de données issues d'une classe de 20 étudiants afin d’améliorer son cours. Les CLOM avec leurs milliers d’étudiants permettent d’utiliser des méthodes statistiques pour détecter les problèmes et améliorer l’enseignement. On peut également utiliser des techniques d’apprentissage statistique (Machine Learning) pour découvrir des situations (Patterns) communes aux étudiants qui ont des difficultés afin de leur présenter des indices ou des explications pour les aider. Par rapport à un humain, l’ordinateur est patient, il ne s’énerve jamais et il est toujours prêt à reprendre ses explications, ce qui en fait le tuteur idéal. On verra donc émerger des façons de personnaliser finement l’enseignement à chaque étudiant d’une manière telle que l’on a tout simplement ni le temps, ni les moyens de faire aujourd’hui [12]. C'est la promesse des CLOM de seconde et troisième génération.

Un des plus grands freins dans l’adoption plus large des CLOM aujourd’hui est qu'ils ne délivrent ni diplômes ni crédits de cours [17]. Pour cela, il faudrait s’assurer que les étudiants font bien leur travail eux-mêmes. On peut même imaginer des situations où des étudiants vont payer d’autres personnes (Outsourcing) pour faire leurs examens ou leurs devoirs. Mais avec le temps, les choses évoluant, on trouvera bien un moyen pour s’assurer que les étudiants n’ont pas triché et qu’ils ont bien mérité les crédits ou diplômes qu’on pourrait éventuellement leur décerner [18].

À court terme, le meilleur moyen pour y parvenir est l'examen contrôlé. Il existe des centres de tests où après s'être dûment identifié, l'étudiant est évalué dans un environnement contrôlé (poste isolé, surveillance par caméra, aucun accès à internet, parfois même cage de Faraday empêchant de communiquer par les ondes). D'ailleurs Udacity, un des trois principaux CLOM américains a signé une entente avec Pearson VUE qui opère quelques 4000 centres de tests dans 170 pays [19]. On annonce même pour bientôt des systèmes de surveillance en ligne basés sur l'analyse du comportement des étudiants et éventuellement l'oculométrie (eye tracking) à partir des images d'une petite caméra web [20].

Évidemment, il y a une grande demande pour des outils de détection du plagiat. Pour les travaux, il existe des technologies pour détecter la fraude basée sur l'analyse de texte, la lexicométrie, la stylistique, l'analyse statistique et la comparaison avec d'autres textes glanés sur internet et spécialement indexés pour cet usage. C'est un domaine de recherche et d'application en pleine expansion.

Encore là, grâce à l’accumulation des données sur les étudiants et à l'analyse statistique des données massives (Big Data) on sera en mesure d'améliorer les outils de détection du plagiat et s’assurer que les étudiants font eux-même leur travail.

Les deux fondateurs de Coursera, M. Ng et Mme Koller sont des spécialistes de l'apprentissage statistique (Machine Learning) et professeurs à Stanford. À n’en pas douter, les « grosses têtes » en apprentissage statistique (Machine Learning) derrière Udacity et Coursera, ne vont pas en rester là. Il vont utiliser toutes les données recueillies pour bâtir les CLOM de seconde génération, puis de troisième…

Une innovation de rupture

Cette capacité d'amélioration incessante des CLOM est la signature d'une innovation de rupture. L'idée d'innovation de rupture a été énoncée par le professeur Clayton Christensen, de la Harvard Business School dans son livre « The Innovators Dilemna» [21].

Peut-être que le mot « rupture » a été un peu galvaudé au sujet des CLOM. Mais, le mot « rupture » a une signification particulière lorsque l'on parle d'innovation de rupture. Et les CLOM présentent les caractéristiques essentielles d'une innovation de rupture.

Selon sa définition, « Une innovation de rupture est une innovation qui s'établit d'abord dans des applications simples de « bas de gamme », puis se déplace inexorablement vers le « haut de gamme », pour éventuellement déloger des concurrents bien établis » [22]. Un atout majeur de l’innovation de rupture est de passer relativement inaperçue, car jugée peu menaçante à ses débuts par les concurrents établis, jusqu’à ce qu’il soit trop tard [23], [24],[25].

Précisément, la première génération de CLOM constitue une réponse innovante et pragmatique à une partie importante des besoins d’enseignement en ligne et à un coût abordable. C'est de la belle ingénierie! Juste ce qu'il faut, pas moins, pas plus. Donc rien de bien inquiétant...

Nous avons vu le potentiel d'évolution et d'amélioration constante des CLOM grâce principalement au traitement des données massives (Big Data), l'ingrédient secret des CLOM.

Conclusion

Je peux me tromper, mais les CLOM ont le potentiel de constituer une innovation de rupture. Cela aurait des implications énormes! Dans une vidéo futuriste et quelque peu utopique, mais qui a le mérite de secouer les idées reçues, le groupe EPIC 2020 affirme que l'éducation du monde va changer radicalement au cours de la prochaine décennie [26].

En admettant que ce ne soit pas vraiment le cas, on peut croire que les CLOM vont minimalement forcer les institutions d'enseignement supérieur à investir en téléenseignement.



[1] Pappano, L. (2012, November 2). The Year of the MOOC - Massive Open Online Courses Are Multiplying at a Rapid Pace. The New York Times. http://www.nytimes.com/2012/11/04/education/edlife/massive-open-online-courses-are-multiplying-at-a-rapid-pace.html
[2] Davidson, C. N. (2012, October 1). MOOC Mania. reblogged from the Chronicle of Higher Ed. Blog, http://www.cathydavidson.com/2012/10/chronicle-of-higher-ed-mooc-mania/
[3] Vardi, M. Y. (2012). Will MOOCs destroy academia? Communications of the ACM, 55(11), 5–5. doi:10.1145/2366316.2366317 http://cacm.acm.org/magazines/2012/11/156587-will-moocs-destroy-academia/fulltext
[4] Martin, F. G. (2012). Will massive open online courses change how we teach? Communications of the ACM, 55(8), 26. doi:10.1145/2240236.2240246 http://cacm.acm.org/magazines/2012/8/153817-will-massive-open-online-courses-change-how-we-teach/fulltext
[5] Boullier, D. (2013, February 20). Mooc : la standardisation ou l’innovation ? « InternetActu.net. InternetACTU.net. http://www.internetactu.net/2013/02/20/mooc-la-standardisation-ou-linnovation/
[6] Greatrix, P. (2012, October 8). MOOCS: 12 Reasons for universities not to panic. Registrarism. Blog. http://registrarism.wordpress.com/2012/10/08/moocs-12-reasons-for-universities-not-to-panic/
[7] Greatrix, P. (2013, February 15). Why MOOCs won’t kill universities. Registrarism, Blog http://registrarism.wordpress.com/2013/02/15/why-moocs-wont-kill-universities/
[8] Balch, T. (2013, January 27). MOOC Student Demographics. the augmented trader. Blog. http://augmentedtrader.wordpress.com/2013/01/27/mooc-student-demographics/
[9] Guzdial, M. (2012, April 20). Udacity’s CS101: Who are you talking to? Computing Education Blog. Blog. http://computinged.wordpress.com/2012/04/20/udacitys-cs101-who-are-you-talking-to/
[10] Rosenthal, A. (2013, February 18). The Trouble With Online College. The New York Times. http://www.nytimes.com/2013/02/19/opinion/the-trouble-with-online-college.html
[11] Guillaud, H. (2012, October 17). L’innovation éducative : une question économique ? http://www.internetactu.net/2012/10/17/linnovation-educative-une-question-economique/
[12] Schmidt, D. C. (2013, January 7). Episode 191: Massively Open Online Courses, Software Engineering Radio episode 191, http://www.se-radio.net/2013/01/episode-191-massively-open-online-courses/
[13] Webley, K. (n.d.). MOOC Brigade: Who Is Taking Massive Open Online Courses, And Why? Time. http://nation.time.com/2012/09/26/mooc-brigade-who-is-taking-massive-open-online-courses-and-why/
[14] Hopkins, C. (n.d.). Future U: fear and loathing in academia | Ars Technica. http://arstechnica.com/business/2012/06/future-u-fear-and-loathing-in-academia/
[15] Mastery learning. (2013, February 24). In Wikipedia, the free encyclopedia. http://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Mastery_learning&oldid=540062348
[16] Daphne Koller: What we’re learning from online education | Video on TED.com. (2012). http://www.ted.com/talks/daphne_koller_what_we_re_learning_from_online_education.html
[17] Anders, G. (2012, June 5). How Would You Like A Graduate Degree For $100? - Forbes. Forbes. http://www.forbes.com/sites/georgeanders/2012/06/05/udacity-sebastian-thrun-disrupting-higher-education/
[18] Bates, T. (2012, October 29). MOOCs move into credit-based higher education. online learning and distance education resources. http://www.tonybates.ca/2012/10/29/moocs-move-into-credit-based-higher-education/#
[19] Udacity. (2012, June 1). Udacity Blog: Udacity in partnership with Pearson VUE announces testing centers. Blog. http://blog.udacity.com/2012/06/udacity-in-partnership-with-pearson-vue.html
[20] Eisenberg, A. (2013, March 2). Keeping an Eye on Online Test-Takers - New Technologies Aim to Foil Online Course Cheating. The New York Times. http://www.nytimes.com/2013/03/03/technology/new-technologies-aim-to-foil-online-course-cheating.html
Les compagnies: ProctorU and Software Secure
[21] Christensen, C. M. (1997). The Innovator’s Dilemma: When New Technologies Cause Great Firms to Fail. Harvard Business Press.
[22] Bass, R. (2012, March 1). Disrupting Ourselves: The Problem of Learning in Higher Education (EDUCAUSE Review) | EDUCAUSE. Educause. Educause Review Magazine, Volume47, Number 2, March/April 2012. http://www.educause.edu/EDUCAUSE+Review/EDUCAUSEReviewMagazineVolume47/DisruptingOurselvesTheProblemo/247690
[23] Vidéo d'une présentation du professeur Clayton Christensen sur l'impact l'innovation de rupture que représente les CLOM devant un comité du sénat de l'État de Utah « Higher Education Appropriations Subcommittee » aux États-Unis. Harvard professor Clayton Christensen, disruptive innovation and higher education. (2012). http://www.youtube.com/watch?v=edq07biGpC0
[24] Schubarth, C. (2013, February 13). Disruption guru Christensen: Why Apple, Tesla, VCs, academia may die. Silicon Valley Business Journal. newspaper. http://www.bizjournals.com/sanjose/news/2013/02/07/disruption-guru-christensen-why.html?page=al
[25] Michael Horn, & Christensen, C. M. (2013, February 20). Beyond the Buzz, Where Are MOOCs Really Going? | Wired Opinion | Wired.com. Wired Opinion. Magazine. http://www.wired.com/opinion/2013/02/beyond-the-mooc-buzz-where-are-they-going-really/
[26] Bill Sams, Marshall, N., Kelvin, M., & Hanlin, M. (2012, June 4). EPIC 2020 | Higher Education Reform. EPIC 2020 | Higher Education Reform. http://epic2020.org/

3 commentaires:

  1. Bonjour
    Merci à vous pour votre article très documenté et pertinent . Je suis enseignant et directeur d'études et à titre professionnel (Innovation pédagogique et enseignement à distance) et personnel je me suis intéressé à ce nouveau vecteur éducatif depuis cet été. Je me suis d'ailleurs inscrit à trois MOOCs anglo-saxon à la fois pour vivre le phénomène de l'intérieur mais surtout dans un objectif de montée en compétence. J’utilise Scoop.it depuis mars 2011 sur différents sujet, et j’ai débuté depuis peu une activité de veille sur les MOOCS, car je trouve que Scoop.it est un excellent outil personnel d’apprentissage et de partage.
    http://www.scoop.it/t/easy-mooc
    Bravo également pour la version française de MOOC: CLOM qui me semble être bien adéquat.

    Très cordialement
    Lucas Gruez

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    1. Merci Monsieur Gruez pour vos commentaires qui m'encouragent beaucoup car j'ai l'impression parfois de murmurer dans la cacophonie bruyante du cyberespace.

      Mes félicitations pour votre beau travail avec Scoop.it!
      Grâce à vous j'ai trouvé des perles!

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  2. Bonjour,
    Article très intéressant. Je développe des projets de solidarité numérique responsable à l'internationale (www.e-nexus.net) et 2 projets pilotes vont commencer le mois prochain au Sénégal. A l'apport de matériel informatique, nous associons l'éducation et la formation à ces derniers et plus globalement aux TIC. J'ai commencé à m'intéresser au concept des MOOC ou CLOM pour trouver les meilleures solutions /supports à cette e-education ou e-inclusion.
    Votre article permet d'en apprendre plus et si vous avez des liens et infos sur les CLOM orientés prise en main informatique, éducation numérique, serious game éducatifs... je suis preneuse !
    Comme vous, je suis désormais les topics de Lucas Gruez qui sont une belle source d'infos.
    Au plaisir de vous relire. Belle journée
    Pascale.

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